samedi 25 juillet 2009
La fascination du pire - Florian Zeller
"Pour moi, un dîner sans vin n'était pas vraiement un dîner, mais bon ...";
"Au moment où le réveil a sonné, j'ai regretté d'avoir accepté ce voyage. Il fasait encore nuit, et je n'avais pas pratiquement dormi. J'aurais dû me coucher plus tôt la veille, me suis-je dit. Mais ce n'était pas mon genre. Et puis je pourrais toujours dormir dans l'avion."
"Une phrase était écrite dessus à l'encre noire sans doute l'écriture de Jérémie: "Un bon écrivain est celui qui nous amène précisément là ou nous n'avons pas envie d'aller." -C'était typiquement le genre de phrases débiles que je ne supporte pas."
... In rest am impresia ca incearca sa intareasca clichéele pentru a le demonta.
mercredi 22 juillet 2009
Mille soleils splendides - Khaled Hosseini
Nu pot sa spun de ce am ales poza asta! Andrei a facut-o. Nu e in Afganistan, ci intr-un loc unde femeile ar putea avea de ales...Ar putea ...
Hosseini scrie despre razboi, despre viata, despre reguli, despre neputinta, despre speranta si neuitare. Si dupa o lectura grea, plina de momente in care sufletul ti se goleste iti dai seama ca defapt cartea vorbeste despre iubire. Personajele centrale, Mariam si Laila incearca sa fuga de reguli si de razboi pentru a isi exterioriza si trai iubirea. Singurele sentimente bune pe care le cunoaste Mariam sunt cele adresate tatalui ei. Vrea sa se dezlege de reguli impuse de societate si religie si sa ajunga la el. Laila vrea sa fuga de razboi sa fie langa Tariq, baiatul pe care il iubea. In ambele cazuri fetele sunt atat de aproape sa reuseasca insa de fiecare data ceva le blocheaza drumul (razboiul pt. Laila, regulile pt. Mariam). Cartea e plina de asemenea suisuri si coborari bruste. Te simti ca si cand ai viziona un cosmar in care esti pe cale sa atingi, sa spui, sa prinzi ceva dar corpul iti este prea greu sa mai poti parcuge ultimul cm. sau vocea ti-a disparut si cuvintele nu mai au sunet. La final, cand fiecare dintre cele doua ajunge sa exprime iubirea intr-un fel sau altul (dramatic, Mariam sacrificandu-se si intr-un mod fericit Laila) pare incredibil. Autorul ne-a obisnuit atat de puternic cu situatii in care speranta e sfaramata incat ne vine greu sa credem ca atmosfera frumoasa cu care se termina cartea nu e foarte fragila si ne asteptam ca urmatoarea pagina sa dezvaluie nenorocirea. Dar nenorocirea lasa locul unei sperante, chiar daca speranta asta nu mai poate diminua umbra de tristete impregnata de viata, reguli, razboi si neputinta...
As mai putea sa scriu atat de muulte, s-au scris deja atat de multe despre carte !! Eu ma multumesc sa las cateva franturi care rezuma starile date de carte.
1.
"Laila connaissait déjà l'histoire pour avoir écouté son père lui en faire la lecture: c'était celle d'un vieux pêcheur au nom de Santiago qui attrapait un énorme poisson mais qui, lorsqu'il revenait enfin sain et sauf au port, constatait qu'il ne lui restait plus rien de sa prise dévoré en cours de route par les requins" ((Il s'agit d'une histoire de l'œuvre de Hemingway, Le vieux homme et la mer))
...
La vitesse à laquelle tout se délita fut stupéfiante... Les moudjahidin, armés jusqu'au dents, privés d'un ennemi commun avaient trouvé une nouvelle raison de se battre en s'entre-déchirant. Pour Kaboul c'était le début de l'apocalypse.
...
Le matin n'apportait aucun répit. Lorsque retentissait l'appel de mezzin, les moudjahidin posaient leurs fusils, se tournaient vers l'ouest et priaient. Puis ils remballaient leurs tapis et rechargeaient leurs armes. Les montagnes déversaient leurs bombes sur Kaboul et Kaboul répliquait en pilonnant les montagnes, le tout sur le regard de Laila et de ses habitants aussi impuissantes que le vieux Santiago face aux requins qui, morceau par morceau dévoraient son inestimable prise. ((Il s'agit du fait, qu'après le départ des Soviétiques - que les moudjahidin avaient gagné leur pays - et la fin de la guerre, la lutte entre des groupes des moudjahidin avait recommencé à Kaboul))
2.
Babi sortit de la salle de bains les cheveux peignés en arrière et débarrassé de tourte la farine qui les recouvraient lorsqu'il était rentré.
...
Laila savait aussi que Babi ne partirait pas sans sa femme, même si à présent elle n'était pas plus une épouse pour lui qu'une mère pour leur fille. Par égard pour Fariba il balaierait ses rêves de la même façon qu'en rentrant du travail il ôtait d'une chiquenaude la farine de son manteau.
3.
"Nul ne pourrait compter les lunes qui luisent sur ses toits
Ni les mille soleils splendides qui se cachent derrière les murs"
[Saib-e-Tabrizi, secolul XVII, despre Kaboul]
jeudi 16 juillet 2009
jeudi 5 mars 2009
la folie de la peur...
"J'ai peur parce qu'il y a tellement des fous autour de moi.."
Tu as peur une nuit, deux nuits, trois .. tu deviens fou de peur!
"Ta peur peut te rendre fou."
"Oui, mais j'ai peur de la folie des autres."
Et si eux aussi, sont devenus fous à cause de la peur d'autres fous?
" " Arrête d'avoir peur. Ils sont comme toi. Pareil " "
x x x
dimanche 15 février 2009
Tu fais quoi ce soir?
On a tendance à vouloir planifier notre vie. Ou au moins à vouloir penser les choses à longue terme. « Oui, c’est bien ce que tu veux faire, mais après ? » Si tu ne gères pas l’« après » c’est que tu inscris ton action sur un chemin dont tu n’as pas le contrôle. Et si on remplacerait les plans de vie avec nos rêves ? Et si on croyait aux rêves ? Comme on croit aux plans ? Ils y en a qui voient la liberté dans la vie planifiée. Et pour qui la vie bâtie sur les rêves est comme un essai de marcher sur la corde raide. Moi, je crois que les plans dont on essaie de se tenir liés nous alourdissent les pas, nous font marcher dans la vie comme si on s’effondrait dans la boue. Et je me sens plus libre sur une corde raide qu’avec les chaussures collées dans la boue. Ne pas tomber c’est l’enjeux ! Et c’est très excitant !
Que l’on veuille ou non, nos journées sont bien planifiées et on ne peut pas lutter contre cette réalité. On dépend tellement des horaires et des distances, du soleil et de la nuit, des retards et des arrivées – et cela est devenu tellement naturel, qu’on ne se rend plus compte combien notre vie de tous les jours suit une planification. Une planification volontaire mais impersonnelle. On va au rendez vous avec les autres (qui veulent bien venir) entre telle et telle heure et … on est contents que les autres sont là aussi. On partage avec eux cette planification de la vie. On a une chose en commun ! C’est bien ! Mais l’imprévu ? Il planifie aussi notre vie, parce qu’il nous fait changer les plans !!