dimanche 15 février 2009

Tu fais quoi ce soir?

On a tendance à vouloir planifier notre vie. Ou au moins à vouloir penser les choses à longue terme. « Oui, c’est bien ce que tu veux faire, mais après ? » Si tu ne gères pas l’« après » c’est que tu inscris ton action sur un chemin dont tu n’as pas le contrôle. Et si on remplacerait les plans de vie avec nos rêves ? Et si on croyait aux rêves ? Comme on croit aux plans ? Ils y en a qui voient la liberté dans la vie planifiée. Et pour qui la vie bâtie sur les rêves est comme un essai de marcher sur la corde raide. Moi, je crois que les plans dont on essaie de se tenir liés nous alourdissent les pas, nous font marcher dans la vie comme si on s’effondrait dans la boue. Et je me sens plus libre sur une corde raide qu’avec les chaussures collées dans la boue. Ne pas tomber c’est l’enjeux ! Et c’est très excitant !

Que l’on veuille ou non, nos journées sont bien planifiées et on ne peut pas lutter contre cette réalité. On dépend tellement des horaires et des distances, du soleil et de la nuit, des retards et des arrivées – et cela est devenu tellement naturel, qu’on ne se rend plus compte combien notre vie de tous les jours suit une planification. Une planification volontaire mais impersonnelle. On va au rendez vous avec les autres (qui veulent bien venir) entre telle et telle heure et … on est contents que les autres sont là aussi. On partage avec eux cette planification de la vie. On a une chose en commun ! C’est bien ! Mais l’imprévu ? Il planifie aussi notre vie, parce qu’il nous fait changer les plans !!

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